Depuis la sortie le 24 août 2020 de Maurice Kamto appelant le Cameroun entier à prendre toutes ses responsabilités si le régime tentait une énième fois de le prendre au dépourvu en organisant des élections (régionales en l’occurrence) dans le contexte actuel d’insécurité insoluble dans les régions anglophones, et qui plus est avec une loi électorale taillé sur mesure pour rendre impossible l’alternance à quelque degré que ce soit des institutions électives, les partisans du régime sont sortis tels des zombies, pour faire planer la menace de la répression sur les Camerounais.
Quand ce ne sont pas des menaces claires d’exterminer les Camerounais qui oseront montrer en public leur adhésion à la démarche de Maurice Kamto, menaces brandies aussi bien par le régime que par ses satellites qui constituent aujourd’hui le gros de ce que d’aucuns s’obstinent encore soit par ignorance soit par cécité intellectuelle à appeler “l’opposition camerounaise”, c’est le “syntaxologue-gromologue” du régime qu’on envoie au front faire le pitre. Et le “françologue” des caniveaux qui ne se fait jamais prier pour faire le jacques qu’il est en réalité, vous pompe l’air comme il peut du décompte des entorses à la syntaxe qui transpirent des discours de Maurice Kamto, alors qu’il ne sait pas encore lui-même, faire la nuance entre un barrage hydroélectrique et un gel hydroalcoolique
Pendant qu’ils jouent à se faire peur, ignorant sans doute que les Camerounais sont désormais suffisamment édifiés de la manière dont un peuple, dut-il faire face à l’armée la plus inconsciente et la plus génocidaire du monde –ce qui n’est pas encore le cas de celle du Cameroun malgré le lavage du cerveau qu’elle subit et le processus de tribalisation d’une bonne partie de celle-ci, l’ancien Conseiller technique à la présidence de la République, Christian Penda Ekoka passé à l’opposition en soutenant Maurice Kamto lors de l’élection présidentielle de 2018, a fait une sortie pour expliquer aux Rambos de mauvais aloi pourquoi persister à réduire les Camerounais au silence est plus risquée que de changer un peu pour écouter ce peuple-là qui ne demande qu’une seule chose : qu’il soit tenu compte ses aspirations légitimes avant toute chose, et que cela soit traduit concrètement par la mise en route des changements permettant à leur pays mis en lambeaux de sortir de la longue nuit noire du Renouveau sanglant pour renaitre de ses cendres.
C’était dans un post publié le 25 août dernier sur son fil twitter par le président du Mouvement AGIR/ACT, par ailleurs président du Comité de gestion de l’initiative Survie Cameroun Survival Initiative. Une initiative mise sur pied en avril dernier par Maurice Kamto et ses alliés politiques pour participer aux côtés des Camerounais à la lutte contre la pandémie de la Covid-19.