C’est vêtu de sa soutane, une canne à la main, mais davantage armé de colère que le prélat s’est présenté à l’Assemblée nationale française. Avec une dextérité véhémente, il a appelé la France de cesser de favoriser la pérennisation des régimes dictatoriaux en Afrique. « Il est temps d’arrêter les injustices envers les Africains. » a tempêté l’archevêque.
Pour lui, il n’est plus question que le destin des Africains dépende de la France, dont la volonté jusqu’ici, n’a été que d’assujettir et d’appauvrir le continent. « Les Africains sont déterminés à prendre en main leur propre destin. Oui arrêtez cette comédie. Nous ne voulons plus être exploités. Les Français viennent chez nous ils exploitent les richesses de notre pays pour venir construire l’Europe pendant que les Africains eux-mêmes sont condamnés à la misère, à l’esclavage. »
L’archevêque émérite de 92 ans ne tolère plus, au nom de Dieu, que cette injustice perdure et à tenu à attirer l’attention d’Emmanuel Macron dont la mauvaise foi n’est plus à démontrer selon lui. « Les Togolais se sont prononcés en choisissant avec une large majorité Agbéyomé Kodjo. Que Macron retourne le vrai pouvoir au vainqueur. Le vainqueur c’est Gabriel Agbéyomé Kodjo. Nous sommes tous avec lui. La dynastie des Gnassingbé est confirmée et soutenue par Macron. » a rappelé l’archevêque. Une actualité qui vient remettre au goût du jour le caractère méprisant du sommet Afrique France de Montpellier, strictement pour la campagne présidentielle, vis-à-vis du continent que la France veut aider à plonger dans le chaos.