Lors d’une conférence de presse à Yaoundé, Maurice Kamto a pointé du doigt deux dangers imminents: un coup d’État électoral orchestré selon lui par Elecam, l’organe en charge des élections, et un coup d’État militaire en préparation par le régime en place.
Les accusations de Kamto visent à dénoncer une série de manœuvres visant à entraver le processus démocratique. Il cite notamment la stagnation suspecte du fichier électoral à 7 millions et demi d’électeurs, malgré une population nationale estimée à 30 millions d’habitants. Selon lui, ces tactiques reflètent la crainte du régime face à l’enthousiasme des Camerounais pour l’inscription sur les listes électorales.
Le président du MRC n’épargne pas non plus le RDPC au pouvoir, l’accusant de chercher à tout prix à éviter les élections. Il dénonce un parti prêt à sacrifier la démocratie pour assurer son maintien au pouvoir, allant jusqu’à envisager un recours à un coup d’État militaire pour sauvegarder ses intérêts politiques.
Face à ces menaces, Kamto affirme sa détermination à défendre la démocratie camerounaise coûte que coûte. Il met en garde contre toute tentative de déni du droit des Camerounais à choisir leurs dirigeants et appelle la communauté internationale à rester vigilante.
Dans ce climat politique tendu, l’avenir du Cameroun semble suspendu à un fil, oscillant entre les aspirations démocratiques du peuple et les manœuvres désespérées d’un régime accroché au pouvoir.
Revivez l’intégralité de cette conférence de presse.