BRICS : la Nouvelle Banque de Développement face à un manque cruel de dollars

Le siège de la NDB dans le Oriental Financial Center de Shanghai, un immeuble haut de 199 mètres, a été inauguré en 2014. Source image : Wikipedia

La Nouvelle Banque de développement, dont le siège est à Shanghai, a pour objectif de libérer les pays du Sud de leur dépendance à la monnaie américaine. Mais depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le ralentissement de l’économie chinoise, elle a cruellement besoin de dollars, selon le journal états-unien “The Wall Street Journal”.

Une banque de développement créée par la Chine et ses partenaires du groupe des Brics était censée réorganiser la finance internationale. L’invasion russe de l’Ukraine risque aujourd’hui d’en faire une banque zombie.

Huit ans après sa fondation par [le président chinois] Xi Jinping et ses homologues du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de l’Afrique du Sud, la Nouvelle Banque de développement (NDB), installée dans un beau gratte-ciel de Shanghai, n’émet quasiment plus aucun prêt et peine à lever des fonds en dollars pour rembourser ses dettes, selon l’analyse de ses comptes et des entretiens avec des personnes proches du dossier.

La NDB est la moins connue des deux banques multilatérales dont le siège se trouve en Chine, l’autre étant la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB). L’AIIB et la NDB ont avant tout été lancées pour réduire la dépendance au dollar des pays en développement. Elles voulaient être une solution de remplacement au Fonds monétaire international (FMI) permettant de financer le développement dans certaines des économies mondiales en plus forte croissance.

L’AIIB travaille à une échelle bien plus grande que la NDB, et compte parmi sa centaine de membres de nombreux États occidentaux, comme le Royaume-Uni et le Canada. Elle a été prise dans une tourmente politique en juin après que son directeur de la communication, un Canadien, a démissionné et accusé la direction de la banque d’être “sous la coupe du Parti communiste” chinois, ce que l’AIIB a qualifié d’infondé. Ottawa a déclaré suspendre toute activité avec l’établissement pendant l’examen des accusations, et l’AIIB a annoncé l’ouverture d’une enquête interne.

La suite de l’article sur Courrier International

Repéré par N.N.N.

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