
Le coup d’État qui vient de mettre un terme brutal au règne soixantenaire de la dynastie “Bongo” sur le Gabon en général, et au régime Ali Bongo Ondimba qui en voulait après 14 ans d’un pouvoir corrompu, improductif… et maladif, fait l’unanimité.
C’est le constat que fait tout observateur attentif à la situation en cours dans ce pays depuis le matin du mercredi 30 août 2023.
Constat fait aussi bien au Gabon où les populations débordent sans cesse de liesse comme si leur pays venait de remporter haut la main la coupe du monde de football, que dans les pays voisins (membres de la CEMAC) dont les populations commençaient à se demander si, en dehors de la République Centrafricaine, du Congo-Brazzaville et du Tchad qui ont quelquefois connu des alternances -parfois violentes- les autres, dont le Gabon, et la Guinée Équatoriale, disposaient aussi d’armées capables de prendre leurs responsabilités face à l’injustice généralisée et à la détérioration caractérisée de la situation sociopolitique marquée notamment par le truquage à chaque fois des élections dans leurs pays au profit des régimes sortants.
Au Cameroun où l’on a l’habitude -à la limite de la malédiction- des régimes impopulaires mais indécrottables parce que soutenus par une armée, une police et une justice promptes à se retourner contre le peuple faible et désarmé au nom de la “légalité républicaine”, on salue la fin d’un régime qui dure trop longtemps au pouvoir et qui plus est, avait à sa tête un malade devenu un peu lunatique… Sans commentaire, bien entendu !
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Coup d’état au Gabon: Réactions fracassantes des camerounais