Haro sur le baudet Assimi Goita : Mais où était l’UA, succursale de la France en Afrique quand le peuple malien affrontait IBK et ses démons ?

Ils valident sans se faire prier d’exécrables mises en scène appelées élections, lesquelles  font pleurer à chaudes larmes  les étymologistes qui ont conçu le verbe élire à partir du latin eligere, c’est-à-dire choisir entre plusieurs, et enrager les linguistes qui y entendent le fait de nommer quelqu’un à une dignité par le moyen se suffrages,  alors qu’ils se sont cousent la gueulante quand des tyrans sanguinaires.

Toute honte bue, ils font copains-copains devant les caméras avec des tyrans sanguinaires qui piétinent les clauses constitutionnelles limitant le nombre de mandats présidentiels dans leurs pays, et qui, par-dessus le marché, écrasent sans le moindre scrupule –sous le prétexte parfois de contenir des “émeutes de la faim”-  ceux de leurs concitoyens qui osent leur rappeler qu’ils doivent être des exemples de respect de la loi fondamentale de leur pays commun.

Messieurs et dames les faux-culs  n’ont pas osé lever le petit doigt à chaque fois que des  trous du c*l d’andouilles se sont emparés du pouvoir à la suite du décès de leurs horribles paternels, instaurant la loi de  la succession dynastique à la tête des États revendiquant à hue et à dia leur caractère républicain République.

Et pourtant, les voilà, criant de toutes leurs forces, insistant sur le fait que force doit revenir à l’ordre constitutionnel,  menaçant, suspendant, s’arrachant les cheveux, rouspétant, faisant la moue… et/ou la grimace. Pour venger un pion de la Françafrique le seul que des militaires consciencieux ont eu le courage de renverser pour l’empêcher d’exciper de la “légalité républicaine” comme raison de commettre un carnage contre le peuple qui fonde ladite légalité.

Mais comme disait l’artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly, « on a tout compris ! ». Tout compris comme ce jeune Africain qui interroge l’Internationale Hypocrite qui tient les rênes de la postcolonie sur ce qu’elle a fait jusqu’ici pour aider le peuple africain quand il est confronté aux monstres de la confiscation  du pouvoir.

Réponse en un mot comme en mille :  Rien !!! De toute façon, tant que les intérêts du maitre français ne sont pas menacés.

Regardez donc cette vidéo qui interpelle le syndicat des nègres de salon qui, casque colonial vissés sur le chef, fouet en main  font baisser l’échine au continent berceau de l’humanité pour bénéficier des égard du maître des colonies. Ecoutez l’interpellation menaçante de ce fils d’Afrique dont beaucoup prendront bientôt de la graine, au risque de cautionner les renversements à tout va des régimes, parce que les aînés n’ont jamais appliqué la même loi à tout le monde. On tolère que Deby tue jusqu’aux mamans de ses opposants, et quand il meurt, au lieu que soit déclenché le mécanisme constitutionnel de sa succession on va adouber son fils, un généralet d’opérette. Mais quand des militaires ayant acquis leurs galons à force de pratique du terrain renversent un apprenti-dictateur  à la demande du peuple mobilisé contre lui au vu et au su de tous, on se rapplique pour jouer les mauvaises consciences. En réalité d’importuns casse-couilles –passez-nous le pléonasme-.                                          

Facebook Comments
- Publicité -

Plus populaires

Autres actualités

Cameroun : Déforestation,  « 60 000 hectares menacés à Campo Ma’an » l’alerte internationale

La lettre, datée du 25 avril 2024, met en lumière les pratiques de déforestation à grande échelle pour la création de plantations...

Contentieux Cabinet Atou contre le Pad : Implications économiques et politiques au Cameroun

Verdict Dans une décision récente, le Tribunal de première instance de Douala Bonanjo a prononcé l'expulsion immédiate du Pad des...

Engelbert Mveng ne doit pas être oublié ?

Jésuite de tous les combats africains Le 23 avril 1995, le Père Engelbert Mveng était sauvagement assassiné chez lui...

Marafa Hamidou Yaya : « Le régime de Paul Biya plonge le Cameroun dans la barbarie...

Jeune Afrique : Pourquoi accepté de prendre la parole maintenant ? Marafa Hamidou Yaya : la situation de mon...

Elections 2025 : ces mots de Maurice Kamto qui embarrassent ELECAM

Les chiffres du corps électoral « Personne n’a envie que notre pays entre dans des périodes difficiles à cause des...
- Publicité -
Facebook Comments