Quatre mois de guerre israélienne à Gaza, quatre mois de massacres et un cessez-le-feu toujours pas d’actualité. Dans « À l’air libre », l’historien Jean-Pierre Filiu revient sur l’entêtement meurtrier d’Israël, pourtant condamné à discuter s’il veut assurer sa sécurité.

La guerre israélienne à Gaza entre dans son cinquième mois. C’est une guerre totale, un cycle terrible, paralysant, effrayant, dont personne ne peut dire quelle sera l’issue. Dans Comment la Palestine fut perdue. Et pourquoi Israël n’a pas gagné, à paraître vendredi 9 février aux éditions du Seuil, l’historien Jean-Pierre Filiu réinscrit ces événements dans l’histoire longue.

Le livre revient sur un conflit où la cause palestinienne ne cesse d’être défaite mais où Israël, contrairement aux espoirs des plus messianiques de ses dirigeant·es et de certain·es de ses citoyen·nes, ne pourra pas assurer sa sécurité par la seule force. À moins d’entrer dans une « spirale autodestructrice ».

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(Repéré par Natondi K.)