Moins de 24 heures après l’arrestation et la mise à nu d’un certain Juan Rémy Quignolot, français, le Procureur Général de Bangui, Eric Didier Tambo, a révélé à la presse des pans majeurs de cette affaire scabreuse qui cristallise les tensions au sein de l’opinion africaine, de plus en plus outrée de voir la France et des français prendre une part active à toutes les manœuvres de déstabilisation des pays francophones d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Selon le procureur général près la Cour d’Appel de Bangui, Eric Didier Tambo, le Français Juan Rémy Quignolot qui aurait travaillé un temps comme garde du corps au service de certaines organisations en République centrafricaine, aurait un dossier très lourd, à telle enseigne qu’il “ était suivi par la police. Et la police a demandé au parquet d’ordonner une perquisition à son domicile”.
Allant plus loin dans ses révélations, Eric Didier Tambo affirme :
“nous sommes tombés sur des effets militaires, notamment des treillis, des armes, des rangers, des munitions et nous sommes aussi tombés sur des billets de banque qui circulent en République Centrafricaine et en Afrique de l’Ouest, des dollars et même de l’euro. Il semble qu’en 2013, il faisait partie des encadreurs de la Séléka. Il était là avec Bernard Cousin et Renauteau. Ce Renauteau en 2019, c’étaient eux qui activaient les extrémistes de km5. Nous sommes entrain de mener des investigations en respectant ses droits”.
Pour l’homme de loi, il ne fait aucun doute que le ressortissant français fait partie de ceux qui travaillent à la déstabilisation de la Centrafrique.