L’exil imposé à Guillaume Soro, continue de faire l’objet d’une attention et d’une couverture considérables. On se souvient que cette personnalité politique de premier plan en Côte d’Ivoire a séjourné à Niamey il y a de cela quelques jours. Il y a été reçu par le chef militaire de transition Abdourahmane Tchiani. Actuellement, il est à Ouagadougou au Burkina Faso, où il a rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, président de la période de transition.
Pourquoi les pays militaires
Le choix du militaire en tant qu’interlocuteur n’est pas fortuit. Guillaume Soro recherche un soutien pour préparer son retour dans son pays natal. Il espère revenir sur la scène politique pour les élections présidentielles de 2025. Cette démarche peu fréquente est un signe clair de la volonté de l’ex Premier ministre de revenir sur l’espace politique en côte d’ivoire.
La présidence du Burkina Faso a précisé dans un communiqué de presse que la réconciliation sous-régionale était au centre des échanges entre les deux personnalités. D’ailleurs, il a remercié la junte burkinabé, précisant que c’est avec son soutien qu’il a pu refaire surface au Burkina Faso. Il s’en prend ainsi au gouvernement ivoirien qu’il accuse de l’avoir privé de ses privilèges en tant que citoyen.
La visite diplomatique de Guillaume Soro aux régimes militaires est une décision réfléchie. En se présentant comme un révolutionnaire en quête de justice et de reconnaissance, il espère gagner l’appui des autorités régionales et témoigner sa détermination à défendre ses droits. Cependant, une telle approche comporte aussi des risques, car elle suscite des interrogations sur la légalité du régime en place.
En résumé, les visites de Guillaume Soro montrent qu’il est très engagé à revenir sur la place politique en Côte d’Ivoire. Sa décision de rencontrer les leaders militaires suggère qu’il est à la recherche de soutien et de conseils pour préparer son grand retour au pays. Son histoire politique reste à suivre.
Guillaume Soro est libre
Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de Côte d’Ivoire, est revenu au micro de Radio France Internationale sur son voyage en France et sur l’exposition Milipoli. Il évoque également le cas de Guillaume Soro, qui a exprimé son souhait de retourner sur sa Terre- Natale. Au cours de l’interview, Vagondo Diomandé a été clair sur le sujet :
« Guillaume Soro comme tout autre Ivoirien peut rentrer en Côte d’Ivoire quand il veut. Guillaume Soro ne restera pas éternellement loin de son pays (…) Je vous assure que Guillaume Soro est le bienvenu dans son pays », a indiqué Mr. Le ministre. Quant-aux poursuites judiciaires, le ministre Vagondo Diomandé n’a pas voulu se prononcer. Il affirme que seule la justice peut avoir des réponses claires et précises à une telle préoccupation.
La Rédaction avec BY
