Nouvelle

La semaine dernière, le ministre des Finances a présenté à l’Assemblée nationale, une enveloppe contenant 96 milliards de francs CFA. Cette dernière permettra de financer les enseignants en 2024. En effet le gouvernement estime que cela permettra de répondre aux préoccupations de ces encadreurs.
96 milliards insuffisants ?
Judaime Yannick Tickwe, secrétaire national du Syndicat des enseignants africains du Cameroun (SECA), a commenté la mesure. Il estime que les 96 milliards promis par le gouvernement ne constituent pas une réponse satisfaisante.
La question des enseignants va se voir traitée avec soin. C’est une volonté manifeste du Chef de l’État Paul Biya : « La question des enseignants est une question que le gouvernement traite avec attention. Suivant les instructions du chef de l’État qui fait ce qu’il peut dans le contexte camerounais qui est difficile. Trouver cette enveloppe-là, ce n’est pas facile du tout. On l’a trouvée en sus de tout le reste »,a indiqué Denis Omgba, Le directeur de l’Observatoire des médias du ministère de la Communication.
Retour de la grève
Le mouvement OTS, baptisé ” On a trop supporté“, a débuté en février 2022. Il se verra rejoint par le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique (SECA). Cette année, le mouvement s’est poursuivi le 4 septembre 2023. La grève “Craie-morte” a repris le lundi 27 novembre et s’achèvera le vendredi 1er décembre 2023. Cela a été annoncée dans le communiqué signé par OTS-OTA-TCT-SECA.
La méthode de grève du mouvement OTS se fait par la stratégie ” craie morte”. En d’autre termes réalité, les enseignants se rendent dans leur établissement pendant la journée de travail et signent le cahier d’appel. Par contre, ils ne participent pas aux cours. De cette manière, ils ne sont pas pénalisés pour absences. Ensemble, OTS-OTA-TCT-SECA souhaitent attirer l’attention des enseignants sur la portée symbolique de l’action.
Beaucoup d’entre nous ont plusieurs casquettes. Nous enseignons, nous évaluons les leçons, nous menons nos activités normales d’enseignement. Nous espérons que certains d’entre nous ne le fassent pas. Et que cela suffise à faire avancer nos carrières.
C’est une grave erreur de faire une telle supposition. Si nous échouons, nous échouons tous. Que chacun fasse sa part pour l’ensemble et nous en récolterons les fruits. Dès le premier tournant, il est bon de se mettre résolument en mouvement.
La Rédaction avec Brinda Yemelong