Après avoir promis le 23 février à l’activiste Calibri Calibro d’appeler le Président Paul Biya pour l’inciter à agir pour la résolution rapide des crises qui traversent le Cameroun, Emmanuel Macron a appelé Paul Biya dimanche et ils ont échangés sur plusieurs sujets au premier rang desquels la crise anglophone
“…Je vais appeler Paul Biya pour lui mettre la pression…”Ce n’était donc pas une annonce pour le symbole. Il nous a été rapporté que le président Français et son homologue Camerounais ont eu un échange téléphonique ce 1er mars à l’initiative du premier. «Ils se sont accordés sur la nécessité d’une enquête impartiale en réaction aux violences commises contre des populations civiles dans le village de Ngarbuh, dans la province du Nord-Ouest», a indiqué la présidence française tel rapporté par l’AFP. Un échange qui a sans aucun doute eu la tonalité d’un rappel à l’ordre puisque les deux présidents avaient «convenus de rester en contact sur le suivi des initiatives politiques issues du grand dialogue national, en particulier la mise en place d’un statut spécial pour les régions» du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce d’autant plus qu’on se souvient que la déclaration du président Français donné le ton d’une série de réactions drues dans l’entourage de Paul Biya. L’une des plus remarquées est celle de son secrétaire général, Ferdinand Ngoh Ngoh.
D’un ton incisif et menaçant il avait déclaré que le président camerounais «est comptable de son action devant le seul peuple camerounais souverain et non devant un dirigeant étranger, fut-ce un ami» lâchait-il. C’était à n’en point douter l’appel de la mise aux points. Les deux hommes n’ont pas uniquement épilogué sur la crise socio-politique de la zone anglophone. Ils ont abordé bien de sujets sensibles gardés secrets aux médias tant ils engagent l’avenir du Cameroun.
Ils ont également échangé sur le cas des prisonniers politiques dont les noms ont été parvenus à Emmanuel Macron, à sa demande, par l’activiste Calibri Calibro. La liste comporte plus de 200 noms de détenus dont ceux de Mamadou MOTA, Rosange DJIMENI, Ayuk Tabe, Serge Branco Nana, Mancho BBC entre autres. Paul BIYA a également été interrogé sur son avenir politique. Renoncera-t-il ou pas à présider aux destinées du Cameroun. Le mythe est profond mais sera dévoilés très prochainement selon les indiscrétions.